LCS
Deux ans après son entrevue avec nous, LCS est revenu nous rendre visite pour discuter de ses nouveaux projets, lui qui a opéré un changement artistique.
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Il y a deux ans, nous nous sommes rencontrés pour une interview. Que s'est-il passé depuis ?
Il s'est passé quelques tatouages, quelques singles et un album qui s'appelle « SHE IS LOVE », qui est sorti le 7 janvier 2022, qui est pour moi ma plus grande création artistique, parce que ça a été un long voyage émotionnel pour le faire. J’ai pris un an et demi, très bien accompagné par Univers Sound comme d'habitude, et je suis très fier de cet album.
Tu peux nous parler de ton nouveau projet ?
J'ai sorti « Phoebe’s Room » qui est mon nouvel EP il y a un mois, un peu moins, qui est disponible sur toute la plateforme. Il y a un nouveau projet qui arrive courant mars, donc ce sera un petit EP accompagné de quelques clips, de quelques scènes. J'ai hâte de vous retrouver, d'ailleurs on communiquera ça sur les réseaux.
C'était facile de passer du rap aux sonorités Indid Pop ?
Avant tout je suis un enfant du rap et ce qui est beau avec cet art là c'est qu'on peut s'ouvrir à plein de choses. De par ce que j'ai pu écouter, et sans prétention je pense avoir une facilité à pouvoir aller vers d’autres choses. Après c'est de l'entraînement bien évidemment mais je dirais pas que c'est facile à faire parce que c'est plein de codes différents surtout quand tu viens du rap. Poser sur du rock ça reste un exercice très compliqué mais c'est ce que je fais et puis ça se passe bien quoi.
"J'ai la chance, à 22 ans, d'avoir des souvenirs de scènes mémorables !"
Tu as changé ta manière de créer en passant d'un style à l'autre ?
Oui, je trouve. Après je ne sais pas si c'est parce qu'entre temps on devient adulte et qu’il y a des choses qui changent. En 2022 je n'écrivais plus. Pendant quelques mois, j'ai fait une petite pause, c'était pendant les concerts qu'on a pu faire. Et c'est vrai que ma manière de créer et d’écrire a un peu changé. J'écris moins. J’écris forcément avant les sessions. Avant j'avais peut-être cette habitude d'écrire à peu près tous les soirs, tous les deux soirs, même si c'était une affaire de quelques lignes. Là maintenant c'est vrai que je m'y plonge moins, mais je suis plus dans la recherche, dans comment m'ouvrir différemment et trouver quelque chose de plus original.
Tu prends plaisir à être sur scène ?
Ce n’est pas quelque chose de frustrant mais forcément tu ne mets pas la même énergie en studio que sur scène. C'est vrai que j'ai la chance à 22 ans d'avoir des souvenirs de scènes mémorables. Ce qui me marque le plus, c’est les moments où on arrive vers le milieu du concert et que les gens commencent à allumer les flashs des téléphones. C'est vrai qu’à 3-4 mètres de hauteur, quand tu vois une masse noire avec des flashs c'est toujours quelque chose d’impressionnant. Et le soir quand tu rentres tu repenses à ces choses là. C’est des beaux souvenirs
Quelles sont tes ambitions avec ce nouveau projet ?
L'ambition n'a pas trop changé. Le but c’est de toucher un maximum de personnes. Je suis content parce que je fais le style que j'écoute. L’ambition c’est aussi de pouvoir vivre de ma musique. Il faudra un peu de chance un peu plus de travail peut-être. Sinon le but c'est d’abord de toucher les gens et que ça plaise.
C'est quoi la suite ?
Beaucoup de concerts, beaucoup de prières pour ce qui nous reste à faire. Je ne suis qu'à la naissance de ma carrière et j'espère pouvoir réussir et être parmi les plus grands un jour.